Dernier appel au secours de nos océans ?

Je me permets de relayer cet article assez pertinent, datant du 18 novembre, sur l’état critique de nos océans. Pour une fois, nous avons des données chiffrées …

Entre le cri d’alerte de Richard Kirby, océanographe à l’Université de Plymouth, et les conséquences observées sur notre écosystème marin, le doute n’est plus permis : thons et cabillauds fuient nos eaux, des traces de fertilisants azotés sont retrouvés aux quatres coins du monde, nos coraux et marais salants disparaissent …
L’écosystème marin s’éteint à l’heure actuelle quatre fois plus vite que nos forêts tropicales, mais personne n’agit car cela ne se voit pas. La composition même de nos eaux se modifie pour devenir plus acide, ne remplissant plus son rôle d’absorbeur de CO2.
Ces changements ont commencé à dénaturer certains espaces maritimes, obligeant les espèces à s’adapter, migrer ou mourir. Comme le dit Richard Feely, chercheur au laboratoire de l’environnement marin de l’Océan Pacifique de Seattle, « il s’agit d’un problème actuel ».

Devrons-nous encore attendre que cela touche l’économie d’un pays pour nous réveiller ? Ou serons-nous assez concernés cette fois pour penser avant à l’environnement qu’aux profits que nous pouvons en tirer ?
Prochainement devrait se tenir le sommet de Copenhague. Prendrons-nous enfin les bonnes mesures ou serons-nous encore spectateurs de nos propres méfaits ?

novembre 27, 2009. Étiquettes : , , , , , , . Environnement. Laisser un commentaire.

Problèmes de canalisations anciens immeubles : attention à l’eau du robinet !

(Note de l’auteur : après une pause pour soutenir ma fille à l’arrivée de son nouveau-né et, donc de vacances prolongées, je reviens en forme avec un sujet qui me tient a cœur, bonne lecture !)

Plomb, nitrate, calcaire, pesticides et chlore, autant de particules retrouvées dans les canalisations d’eau potable de nos immeubles. Si, comme de nombreux locataires, vous habitez un immeuble construit avant 1949, alors ce problème peut vous concerner.

Les canalisations en plomb en 2009 :  responsable de la pollution de l'eau de nombreux foyers françaisComment l’eau peut-elle être contaminée ?
L’eau, telle que vous la consommez, stagne dans ces anciennes tuyauteries ou « caisses à eau ». Ingurgitée ou utilisée pour le lavage ou la cuisson des aliments, elle provoque de nombreux problèmes de santé, dans la mesure où elle n’est pas, à l’origine un constituant normal de l’homme. Chez une personne exposée à une certaine dose de plomb, nous constatons des traces de ce dernier dans le sang et    apparaissent les premiers signes de saturnisme.
Pour rappel, les normes de qualité fixée par la Directive Européenne du 03/11/1998, fixe à 25 μg/L la limite de plomb contenue dans l’eau et ceci avant le 25/12/2013. Après cette date, le taux se limitera à 10 μg/L.
Que Choisir ? a effectué en 2000 plusieurs prélèvements sur Paris et autres grandes métropoles : sur plusieurs d’entre eux, les analystes ont pu relever des cas de concentration de 150, 2000 … jusqu’à 570 μg/L.
A cette même époque, la France comptait 26.3 millions de logements dont 10 millions avec un réseau en plomb. Sur 10.3 millions de branchements, 3.9 étaient en plomb.


Qui peut être touché ?

Toutes les personnes dites sensibles, à savoir les enfants en bas âges, les personnes âgées et les femmes enceintes … mais à fortes doses, tout le monde peut afficher les symptômes. Le plus dangereux dans ce cas est que le produit s’accumule chroniquement dans l’organisme, sans engendrer des premiers signes d’alerte.
Il est plus facile de détecter les premiers signes chez l’enfant dans la mesure où leur système nerveux est en plein développement. On estimait en 1999, selon une étude de l’INSERM, à 85000 le nombre d’enfants de moins de 6 ans concernés par cet empoisonnement. Au début des années 2000, près d’une famille française sur 2 buvait une eau trop chargée en plomb.

Les risques encourus
Les symptômes sont les plus évocateurs chez l’enfant, qui démontre un retard sur le développement intellectuel et psychomoteur. Le plomb, comme les autres particules nocives retrouvées dans l’eau de ces anciennes tuyauteries se stockent dans les os pendant de nombreuses années.
Pour une femme enceinte, le risque majeur est d’intoxiquer le fœtus qu’elle porte en elle, avec les retards précédemment cités à la clé. Les principaux signes à prendre en compte chez un adulte sont les maux de tête, pâleur du teint, douleurs abdominales, difficulté de concentration et d’apprentissage, grande fatigue voire a contrario hyperactivité.

novembre 6, 2009. Étiquettes : , , , , , , , , . Environnement, Santé/ Qualité. Laisser un commentaire.