Carafe à filtres = piège à con ?

Noël approche, mes amis. La chasse aux cadeaux commence. Mais qu’offrir ? Pas de célèbre cafetière à dosettes (cadeau phare de ces trois derniers Noël). Non ! Le nouveau présent à la mode est la carafe à filtres.

Mais laissez-moi vous présenter réellement cet accessoire qui vous permettra de réaliser des « économies » et d’éliminer calcaire et chlore de votre eau de robinet.

Le principe nettoyant de ces carafes réside dans la contenance même du filtre, constitué généralement de charbon actif et d’iodure d’argent (pour les modèles les plus courants). Ces filtres sont à changer tous les mois pour continuer à nettoyer l’eau des robinets que vous vous apprêtez à consommer.
Mais ce qui n’est pas spécifié lors de l’achat de ce produit et qu’il est pourtant impératif de savoir est qu’un changement trop tardif de ces cartouches (cas fréquent dans une majorité de familles, qui sont freinés par le prix des recharges) entraîne un développement de bactéries plus important que l’eau de robinet non filtrée peut, elle-même, en contenir (cf l’étude Quechoisir de 2003).
L’eau filtrée doit également être bue dans les 24 heures suivant le remplissage de la carafe.

Et pour finir, un argument de taille : le charbon actif de ces carafes NE RETIENT PAS les résidus de médicaments et pesticides présents dans l’eau du robinet.

Alors que les enjeux sur la pollution de nos eaux se jouent sur les rejets médicamenteux et leur impact sur notre organisme (on parle même de cocktail « médicaments-pesticides explosifs »), les fabricants de ces carafes préfèrent endiguer le problème et ne parler que de la réduction de calcaire et de chlore que leurs produits promettent.

« Traces de contraceptifs, tamiflu ou résidus de polluants agricoles avec votre eau, ma chère ? »

 

décembre 10, 2009. Étiquettes : , , , , . Santé/ Qualité. Laisser un commentaire.

Problèmes de canalisations anciens immeubles : attention à l’eau du robinet !

(Note de l’auteur : après une pause pour soutenir ma fille à l’arrivée de son nouveau-né et, donc de vacances prolongées, je reviens en forme avec un sujet qui me tient a cœur, bonne lecture !)

Plomb, nitrate, calcaire, pesticides et chlore, autant de particules retrouvées dans les canalisations d’eau potable de nos immeubles. Si, comme de nombreux locataires, vous habitez un immeuble construit avant 1949, alors ce problème peut vous concerner.

Les canalisations en plomb en 2009 :  responsable de la pollution de l'eau de nombreux foyers françaisComment l’eau peut-elle être contaminée ?
L’eau, telle que vous la consommez, stagne dans ces anciennes tuyauteries ou « caisses à eau ». Ingurgitée ou utilisée pour le lavage ou la cuisson des aliments, elle provoque de nombreux problèmes de santé, dans la mesure où elle n’est pas, à l’origine un constituant normal de l’homme. Chez une personne exposée à une certaine dose de plomb, nous constatons des traces de ce dernier dans le sang et    apparaissent les premiers signes de saturnisme.
Pour rappel, les normes de qualité fixée par la Directive Européenne du 03/11/1998, fixe à 25 μg/L la limite de plomb contenue dans l’eau et ceci avant le 25/12/2013. Après cette date, le taux se limitera à 10 μg/L.
Que Choisir ? a effectué en 2000 plusieurs prélèvements sur Paris et autres grandes métropoles : sur plusieurs d’entre eux, les analystes ont pu relever des cas de concentration de 150, 2000 … jusqu’à 570 μg/L.
A cette même époque, la France comptait 26.3 millions de logements dont 10 millions avec un réseau en plomb. Sur 10.3 millions de branchements, 3.9 étaient en plomb.


Qui peut être touché ?

Toutes les personnes dites sensibles, à savoir les enfants en bas âges, les personnes âgées et les femmes enceintes … mais à fortes doses, tout le monde peut afficher les symptômes. Le plus dangereux dans ce cas est que le produit s’accumule chroniquement dans l’organisme, sans engendrer des premiers signes d’alerte.
Il est plus facile de détecter les premiers signes chez l’enfant dans la mesure où leur système nerveux est en plein développement. On estimait en 1999, selon une étude de l’INSERM, à 85000 le nombre d’enfants de moins de 6 ans concernés par cet empoisonnement. Au début des années 2000, près d’une famille française sur 2 buvait une eau trop chargée en plomb.

Les risques encourus
Les symptômes sont les plus évocateurs chez l’enfant, qui démontre un retard sur le développement intellectuel et psychomoteur. Le plomb, comme les autres particules nocives retrouvées dans l’eau de ces anciennes tuyauteries se stockent dans les os pendant de nombreuses années.
Pour une femme enceinte, le risque majeur est d’intoxiquer le fœtus qu’elle porte en elle, avec les retards précédemment cités à la clé. Les principaux signes à prendre en compte chez un adulte sont les maux de tête, pâleur du teint, douleurs abdominales, difficulté de concentration et d’apprentissage, grande fatigue voire a contrario hyperactivité.

novembre 6, 2009. Étiquettes : , , , , , , , , . Environnement, Santé/ Qualité. Laisser un commentaire.

Conseils sur la consommation d’eau à l’étranger

L’été approche et vos vacances pour des destinations de rêves sont déjà réservées. Alors que vous êtes en préparation de vos valises, de nombreux organismes commencent à publier des guides d’informations pour la consommation d’eau à l’étranger.

Consignes de consommation d'eau à l'étranger

Consignes de consommation d'eau à l'étranger

Petit rappel pour les globe-trotters de cet été : se laver les mains avant de boire et manger et en sortant des toilettes, se laver les dents avec de l’eau potable, préférer si possible les boissons scellées ou ouvertes devant vous, évitez les glaçons (souvent fabriqués à partir de l’eau du robinet), filtrer et / ou désinfecter l’eau potable avant de la boire, …

Maintes obligations qui pourront vous éviter de contracter des maladies gastro-intestinales fort gênantes et très désagréables qui pourront persister plusieurs semaines après votre retour. Les bactéries et parasites responsables de ces infections et maladies sont légions (Salmonella, Shigella, Vibrio, Giardia, Entamoeba …) et sont présentes principalement dans l’eau mais également dans la nourriture.

juillet 7, 2009. Étiquettes : , . Santé/ Qualité. Laisser un commentaire.

Eau du robinet : un problème de qualité

Malades du cancer ne buvez pas l’eau du robinet, c’est l’un des titres du parisien ce matin sur la thématique de l’eau du robinet où on apprend que l’eau du robinet contient des pesticides et nitrates au dessus des taux autorisés. Un véritable scandale !

Guerir.fr se propose de mener une enquête sur la qualité de l’eau à votre robinet via plusieurs tests, ci-dessous une des vidéos :

mesurer des pesticides dans l’eau potable
envoyé par guerir. – L’info internationale vidéo.

juin 23, 2009. Étiquettes : . Santé/ Qualité. Laisser un commentaire.

Qualité de l’eau, entre écologie et santé

« Le problème actuel est plutôt celui des résidus de médicaments (antibiotiques, anticancéreux, antidépresseurs, antidouleurs, etc.), des produis ménagers ou cosmétiques avec, toujours, les pesticides, les nitrates, les plastifiants à effet oestrogéniques, les PCB, ou encore l’arsenic, sans compter d’autres sortes de polluants plus spécifiques (canalisations en plomb, métaux lourds) et ceux dont on ne connaît pas encore les effets à long terme, telles les nanoparticules. »
Pour en savoir plus : http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/qualite-de-l-eau-entre-ecologie-et-49890?49890

avril 27, 2009. Étiquettes : , , , . Environnement, Santé/ Qualité. Laisser un commentaire.

Eau, pollution et raréfaction

Les scientifiques sont de plus en plus formels : en 2030, un habitant sur deux de la planète manquera d’eau potable du fait de la pollution et de l’augmentation de la population. Les États se penchent alors sur la question de cette crise humanitaire qui est aussi une affaire politique. http://www.actualites-news-environnement.com/19940-eau-enjeu-vital-XXIe-siecle.html

avril 16, 2009. Étiquettes : , , . Santé/ Qualité. Laisser un commentaire.

Pollution de l’eau par les médicaments

avril 8, 2009. Santé/ Qualité. Laisser un commentaire.